Richard Avedon

Un photographe que je cite dans ma galerie et dont j’apprécie beaucoup le travail.

Avedon est né à New York dans une famille juive d’origine russe. Son père est un commerçant dans l’habillement. Il lui offre son premier appareil photographique à l’âge de 10 ans avec lequel il réalise le portrait de Sergueï Rachmaninov, mon compositeur préféré (ah ! Les concertos pour piano…), et le voisin de ses grands-parents.

En 1944, il commence à travailler comme photographe publicitaire pour un grand magasin mais est rapidement découvert par Alexey Brodovitch, directeur artistique du magazine de mode Harper’s Bazaar et directeur d’une école de design. En 1946, Avedon créé son propre studio et fournit des photographies pour des magazines comme Vogue et Life. Il devient rapidement le directeur de la photographie de Harper’s Bazaar, sous la responsabilité de Carmel Snown 1, et réalise en 1955 les photos Dovima with elephants qui deviendra bien plus tard la photographie de mode la plus chère de l’Histoire.

Avedon s’éloigne des techniques de prise de vue de la photographie de mode, où les modèles semblent ne rien ressentir : il montre, au contraire, des modèles emplis d’émotions, en train de rire ou de sourire, et souvent, en action.

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Avedon, continue son travail de photographe de mode, mais se lance dans des travaux plus personnels : il photographie des malades internés dans des hôpitaux psychiatriques, la lutte pour les droits civiques aux États-Unis ou encore des manifestants contre la guerre du Viêt Nam.

Avedon s’est toujours intéressé à la manière dont le portrait photographique traduit la personnalité et l’âme de son sujet. Tandis que sa réputation comme photographe allait grandissante, il amena dans un studio de nombreux visages célèbres et les photographia avec un grand format 8×10. Ses portraits se distinguent facilement par leur style minimaliste où la personne regarde directement l’objectif, en posant bien de face, sur un fond totalement blanc.

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On peut aussi noter qu’à l’instar de ces photographies de mode, une belle énergie transpire de ces portraits.

 

avedon-noahParmi ses photos les plus célèbres en France, figurent celles de Yannick Noah et Isabelle Adjani en 1988 pour la revue française L’Égoïste.

Il avait réalisé l’édition 1995 et 1997 du prestigieux calendrier Pirelli.

Le 25 septembre 2004, Avedon est frappé d’une hémorragie cérébrale à San Antonio au Texas alors qu’il travaillait sur une commande du New Yorker. Il décéde le 1er octobre à San Antonio. Au moment de son décès, Avedon travaille sur un projet intitulé « On Democracy » qui porte sur les préparatifs de l’élection présidentielle américaine de 2004. Il est exposé aux Rencontres d’Arles en 2008.

Aux États-Unis, un musée est totalement consacré à son œuvre.

 

Pour clôturer cet article sur l’un des plus grands photographes du 20ième siècle, voici un magnifique reportage de pas loin d’une heure et demi:

 

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