Propos liminaires
Philippe, un collègue et ami, a écrit un certain nombre de textes qui m’ont accompagnés tout au long de mes déplacements à l’étranger. Ces petites histoires ont été écrites chaque matin pendant le trajet domicile-travail (Vive les bouchons parisiens ! Une manière intelligente de faire usage de ce temps que beaucoup considèrent comme perdu…).
Ces textes m’ont soutenus pendant mes déplacements, en étant un îlot de langue française, dans mon univers peuplés de mots étrangers. J’ai tellement apprécié le style et les petites histoires qui y sont racontées, que j’ai décidé de les inclure sur mon blog afin d’en garder trace et d’y avoir accès y compris dans mes déplacements. Et, comme Philippe souhaite une diffusion large de ces petites histoires, j’espère aussi qu’elles profiteront et inspireront aussi le visiteur égaré sur ce site.
En guise de prologue, voici comment il décrit ses petites histoires:
Les règles de ces textes sont simples
– Toujours avec umour. Pardon, toujours avec hamour. Zut, je mélange les mots. D’ailleurs, ils se mélangent bien!
– Les jours se suivent, mais pas à intervalles réguliers.
– Les jours se ressemblent, presque, sauf quand ils sont différents.
– Le style en Fantin est préférable (car rien en lui ne pèse ou ne pose, il est plein d’impairs).
Ci-joint les premiers textes.
Le n°2 n’existe pas encore. En l’écrivant, je me suis laissé porter par les mots. Ils m’ont mené là où je n’avais pas envie d’aller… (Mais du désordre naîtra l’ordre, sauf quand le désordre est têtu ou stérile, et qu’il le reste. Il faut donc un désordre ordonné pour qu’il reste un désordre sans failles, ce qui pour un texte, ce serait un désordre en Fantin. Tous les espoirs sont permis. D’ailleurs je promets d’écrire un texte qui tire la langue au premier qui se permette d’interdire l’espoir!).
Autrement dit, un jour, le n°2 sortira.
Ou pas.
Certains textes étant fortement inspirés de l’actualité du jour, je me suis permis de faire une sélection… un « best of » en quelque sorte et ne retenir que ceux qui m’ont particulièrement plu. Les autres, non retenus, ne déméritent pas pour autant j’ai vu dans certains une certaine continuité d’esprit qui me plais beaucoup. Toutefois, j’ai conservé la numérotation originale et l’ordre initial. Les jours se suivent donc mais pas à intervalle régulier…
Ces textes, mêlant poésie et philosophie avec une certaine liberté d’écriture, ont aussi souvent des messages cachés dont l’esprit prompte au vagabondage en découvre rapidement le sens profond. J’ai donc pris la liberté de changer le titre original « texte au jour le jour », pour le transformer en « pensées vagabondes », me semble-t-il plus en accord avec l’expérience que j’en ai faite, en voyage…