Pensées vagabondes… 70. Le temps qu’il faut

C’est entendu, nous vivons en temps tendu.

Et ce microclimat est tant tendu qu’il provoque des précipitations.
On trouve, pour la pluie, des parapluies. Mais pour les précipitations, qui part à temps ?
Et quand pleuvent les précipitations, l’ami Théo l’a-t-il prévu ?
Ecoute-t-on ses pré-visions ?
Non, car une pré-vision ne s’entend pas, elle ne peut que se voir : c’est un rêve ailé.

Les paroles s’envolent, mais le temps sur-vole, sur-veille et sur-prend.
Peut-on le reconnaitre lorsqu’il se cache et plonge dans l’étang masqué ?
Peut-on perdre du temps lorsqu’il est partagé ?
Assurément, non, car le temps perdu nous rattraperait…

En ces temps de spéculations, peut-on confier du temps au banquier pour le retrouver plus tard, avec intérêt ? Non, car le banquier ne veut qu’une chose : que l’or dure ! Et il trouve irrespirable l’or du temps.

Alors, de ce temps partagé, observons la partition : des soupirs et des pauses.
Cessons de claironner ou d’agiter un temps bourrin !
Marquons une pause entre deux soupirs.

Et qu’au-delà de toute emphase, que ces ans volés soient en marche.
Loin d’être ans plafonnés, qu’ils soient ans levés !

 

Philippe

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